Toujours confinés!
Météo grise et fraîche. Pas de pluie. Un vrai temps de télétravail. Le rouge-gorge sautille sur la terrasse. C'est sans doute le printemps qui est arrivé.
Musique! On commence la journée par Only You de Steve Monite (cliquer sur le lien) l'hymne de la Villa Médicis de Breusch'. C'est notre première routine.
La seconde, ce sont les niouzes des proches.
Paul et Marinette, nos voisins d'en face vont bien. Suzanne et Henry, nos voisins de droite vont bien. Les Dary vont bien. Toute la famille de toute la France, d'Alsacerie et d'Angola va bien. Camille chante. Toute ma Famille du boulot va bien. Tout le monde vont bien: c'est une belle journée qui s'annonce.
Troisième routine: la boulangerie pour aller chercher le Doliprane. Comme tous les jours, je livre Marinette et Paul. La baguette est emballée précieusement par la petite pharmacienne dans deux étuis en papier afin de protéger le pain que je dépose silencieusement au dessus de la boîte aux lettres.
Marinette et Paul sont d'une autre génération. Celle d'avant la société de consommation frénétique qui nous pousse à toujours avoir la dernière voiture, la dernière montre connectée, les dernières sneakers sorties sur le marché. Marinette et Paul ont conservé leur vieille guimbarde. Une 203 Peugeot de 1956, vert olive. C'est la couleur d'origine. Sans catalyseur. Elle fume un peu lorsqu'on la démarre le matin à froid. La voiture, pas Marinette. Ils ont au poignet la montre offerte à l'occasion de leur profession de Foi, par leurs parrains et marraines. Montre qu'il faut remonter chaque soir avant de se coucher pour ne pas perdre le temps qui passe. Ils sont chaussés par Méphisto depuis 50 ans. Ils n'ont pas de compte Facebook, mais un compte Livret A depuis au mois 50 années. C'est une éternité.
L'autre soir, en rentrant à la maison après ma séance de sport quotidien (environ 400 pompes, 20 kilomètres en apnée), je découvre un joli paquet délicatement posé dans le sas d'entrée de la Villa Médicis de Breusch'. Ce sont des sachets de papier. Ceux dans lesquels j'emballe la baguette quotidienne de mes petits voisins. Ils sont consciencieusement pliés et tenus par un élastique (les papiers, pas les voisins. Vous suivez?). Comme repassés par Marinette.
Demain, il faudra que je pense à emmener deux sachets repassés par ma petite voisine pour emballer la baguette de pain. Cela m'évitera de les jeter dans la poubelle jaune.
Marinette et Paul sont de grands écologistes. Ils ne le savent sans doute pas. C'est une simple question d'éducation. Ils sont aussi des précurseurs: il va sans doute falloir que nous réapprenions à vivre plus simplement. Comme eux.
Pendant ce temps, Greta Machin continue de faire le tour du monde en avion et de faire monter le taux de CO2 sur la planète grâce à ses millions de followers décérébrés sur Facebook.
Les contaminés du jour:
Je vous laisse. Il faut que j'appelle Marinette pour savoir si elle accepterait de repasser mes chemises et de me les livrer, entourées par ce même élastique qui tient les poches en papier de la baguette quotidienne. Il ne faut rien jeter. On ne sait jamais.
D'un autre côté, repasser ses chemises quand tu bosses torse nu en télétravail, ce n'est pas très utile.
Fleuriane n'est pas le prénom de la boulangère! |
Marinette et Paul sont d'une autre génération. Celle d'avant la société de consommation frénétique qui nous pousse à toujours avoir la dernière voiture, la dernière montre connectée, les dernières sneakers sorties sur le marché. Marinette et Paul ont conservé leur vieille guimbarde. Une 203 Peugeot de 1956, vert olive. C'est la couleur d'origine. Sans catalyseur. Elle fume un peu lorsqu'on la démarre le matin à froid. La voiture, pas Marinette. Ils ont au poignet la montre offerte à l'occasion de leur profession de Foi, par leurs parrains et marraines. Montre qu'il faut remonter chaque soir avant de se coucher pour ne pas perdre le temps qui passe. Ils sont chaussés par Méphisto depuis 50 ans. Ils n'ont pas de compte Facebook, mais un compte Livret A depuis au mois 50 années. C'est une éternité.
L'autre soir, en rentrant à la maison après ma séance de sport quotidien (environ 400 pompes, 20 kilomètres en apnée), je découvre un joli paquet délicatement posé dans le sas d'entrée de la Villa Médicis de Breusch'. Ce sont des sachets de papier. Ceux dans lesquels j'emballe la baguette quotidienne de mes petits voisins. Ils sont consciencieusement pliés et tenus par un élastique (les papiers, pas les voisins. Vous suivez?). Comme repassés par Marinette.
Demain, il faudra que je pense à emmener deux sachets repassés par ma petite voisine pour emballer la baguette de pain. Cela m'évitera de les jeter dans la poubelle jaune.
Marinette et Paul sont de grands écologistes. Ils ne le savent sans doute pas. C'est une simple question d'éducation. Ils sont aussi des précurseurs: il va sans doute falloir que nous réapprenions à vivre plus simplement. Comme eux.
Pendant ce temps, Greta Machin continue de faire le tour du monde en avion et de faire monter le taux de CO2 sur la planète grâce à ses millions de followers décérébrés sur Facebook.
Chemises de Paul repassées par Marinette |
Les contaminés du jour:
- Patrick Bruel. Est-ce que cela intéresse quelqu'un?
- Le Congolais Aurlus Mabélé, créateur du genre musical Soukouss, cousin par alliance du genre musical KoussKouss, particulièrement apprécié au Maroc et en Tunisie.
La citation du jour:
- "Mieux vaut être confiné qu'être un confini, mais en deux mots". Gérard Kant-Dary, célèbre banquier philosophe, confiné en rêve depuis presque trois semaines à Vierville-sur-Mer (Bloody Omaha en amerloque).
D'un autre côté, repasser ses chemises quand tu bosses torse nu en télétravail, ce n'est pas très utile.
1 commentaire:
sniff sniff....... je m'apprêtais à revivre les douces soirées de ma jeunesse mais hélàs le "only you" de Camille n'est pas celui de mes 20 ans
une mamie de 4X20 ans !!!!!!!!!!
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